La dernière actualité médicale en pneumologie
Consultez la version en ligne
Respi Biblio
Cher confrère,
Découvrez ci-dessous les dernières actualités médicales Respi Biblio, issues des plus prestigieuses revues à comité de lecture.

Publications du  Jeudi 26 novembre 2020
Les corticoides nasaux diminuent les effets secondaires de la PPC
Sleep and Breathing 2021; 25(3): 1293-9 | Charnsiri Segsarnviriya et al.

Enfin un outil pour cet effet secondaire de la PPC: à 3 mois, moins d'effets secondaires!

Le Comité Éditorial GNM -
Valeur des DDimères en cas de Covid 19 pour le diagnostic d’embolie pulmonaire associée
Emergency Radiology 2020; 27(6): 679-89 | Sofía Ventura-Díaz   et al.

Cette modeste étude monocentrique rétrospective d’une équipe de radiologues madrilènes s’intéresse à la valeur prédictive des DDimères lors de la suspicion d’embolie chez des malades Covid 19. Ils on repris 242 dossiers d’angioscanners demandés dans ce contexte dont 30% se sont révélés de véritables EP. Ils ont regardé la valeur des DDimères de ce jour-là.  Avec une modélisation simple de courbe ROC le seuil le plus pertinent se révèle être à 2903 ng/ml. La sensibilité est alors de 81% et la spécificité de 59%.

Pas terrible, mais comme la maladie elle-même fait monter les DDimères…

Dr Olivier Brun -
L'antibiothérapie intraveineuse anti-Pseudomonas ne fait pas mieux que le traitement oral dans la mucoviscidose. L'étude TORPEDO-CF
The Lancet Respiratory Medicine 2020; 8(10): 975-86 | Hewer, Simon C Langton et al.

Près de 300 malades atteints de mucoviscidose colonisés à Pseudomonas aeruginosa ont été randomisés vers un traitement antibiotique IV (14 jours de ceftazidine et tobramycine) ou vers un traitement antibiotique per os (12 semaines de ciprofloxacine). 44% des sujets en IV et 52% des sujets per os arrivaient à une éradication, sans différence significative, 8% d'effets secondaires ont eu lieu dans les 2 groupes. Les coûts et la complexité étaient plus importants dans le groupe IV. On a beau décortiqué la méthodologie et notamment le calcul d'effectif, le nombre de patients inclus était bien celui nécessaire pour démontrer une supériorité des antibiotiques IV... cela simplifiera la vie des patients de manière rassurante. On attend les recommandations de nos centres experts!

 

Le Comité Éditorial GNM -
Démonstration claire que pour le dépistage d'un SARS-COV2, le prélèvement salivaire fait mieux
The Lancet Respiratory Medicine 2020; 8(12): 1192-200 | Brendish, Nathan J et al.

Encore une étude pragmatique et rigoureuse faite par nos collègues anglais. Ils ont comparé 2 groupes de dépistage de suspects cliniquement d'avoir une covid19, soit par test salivaire sur place aux urgences, soit par PCR au laboratoire. Résultats sans appel :

1) Plus de malades détectés dans le groupe test salivaire 39% des sujets, contre 28% pour la PCR

2) Résultat en 1,7heure pour le prélèvement salivaire et 22h pour la PCR

Le résultat était encore plus significatif en cas de covid19 grave. Évidemment la spécificité était la même dans les 2 groupes (2% de faux positifs dans les 2 groupes). Et allez voir le tableau 2 pour voir l'intelligence pragmatique outre manche.

 

Le Comité Éditorial GNM -
Accueil  |  Focus sur l'assistance à la fonction respiratoire  |  À la Une
Chiesi L3-medical